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Le RIXP Gab-IX suffira-t-il à Booster l’Internet Sous-Régional?


Image représentant IXP à l'aide d'un câble unique constitué de plusieurs brins.
Image représentant un IXP à l’aide d’un câble unique constitué de plusieurs brins.

Moins d’un an d’existence après sa mise en service, « LE POINT D’ÉCHANGE INTERNET DU GABON DÉSIGNÉ PAR L’UNION AFRICAINE COMME POINT D’ÉCHANGE DE L’AFRIQUE CENTRALE. » [1]

 Le GAB-IX [2] pourra ainsi permettre à l’Afrique Centrale de se démarquer en contribuant à la réduction de la fracture numérique et l’écosystème global que constitue l’Internet s’en trouvera aussi renforcé que l’écosystème local/sous-régional avec moins de latence, se dirons-nous. Cependant, tout n’est pas aussi simple… Le défi majeur reste celui d’Africaniser le trafic Internet Interne à l’Afrique.

 Ce défi pose effectivement plusieurs problèmes qui doivent être vu comme des enjeux à intégrer à l’équation de Localisation. L’un d’eux est celui du trafic dû aux échanges générés par les communications entre utilisateurs Internet vivant en Afrique. Un autre aspect du problème est lié au trafic entre les serveurs des Opérateurs de Services Internet et les Utilisateurs Internet sous-régionaux et locaux. Et puis aussi les échanges générés entre les Serveurs fournissant des services aux utilisateurs locaux/sous-régionaux et entre les équipements de routages du cœur, de la superficie et de la périphérie de l’Internet…
Le problème est juste décomposé en briques, pour une raison simple: Les échanges de paquets entre utilisateurs finaux via le canal Internet, ne sont pas directes, il y a toujours au moins un Opérateur Réseaux au milieu [Un Man_In_The_Midle plus ou moins agressif selon…]; ne serait-ce que pour fournir la connectivité de bout en bout. Cela dit, il est normalement impossible de traiter le trafic entre utilisateurs situés dans une région, sans tenir compte des incontournables intermédiaires garantissant le transport de leurs paquets. Cependant, pour avoir un meilleur aperçu, local d’un problème global, une abstraction peut-être nécessaire.

La clé est dans la mesure des ressources Internet utilisées en Afrique; puisqu’il faut pouvoir mesurer pour savoir où et quoi améliorer dans le système/écosystème et pour prendre ces décisions, il n’y a rien de plus efficace que des statistiques, produites par des mesures de l’utilisation des ressources de l’Internet.

 Un serveur dont les contenus sont hébergés localement sera rapidement accessible depuis la sous région, dès l’interconnexion des Points d’Echanges nationaux au Gab-IX; mais le problème de localisation des contenus locaux restera tant qu’il n’y aura pas, sur place, des Datacenters capables d’héberger ces contenus que pourront créer les startup qui inonderont bientôt l’environnement numérique des affaires, en Afrique Central.

 AfPIF, qui a conclu son forum annuel [AfPIF2015], le jeudi 27 août 2015, garde sa vision [« 80% Local Internet Traffic in Africa by 2020! »] de localisation/Africanisation du Trafic interne. Ce trafic peut être généré par les échanges entre utilisateurs finaux dans la sous-région/région, ou entre les serveurs d’applications/services(de) des organisations de la sous-région/région. Cependant il faut noter que la plupart de ces serveurs restent hébergés à l’extérieur du continent Africain. Ainsi, les nombreux Points d’Echanges Internet qui sont mis en route à travers les pays d’Afrique, à l’honneur de l’Union Africaine, à travers le programme AXIS [3], restent contre productifs sans cet additif jusqu’ici manquant. Le contenu est au centre de l’Internet, car même si le code source, l’infrastructure et les traitements sont vitaux pour l’existence de l’écosystème Internet; il n’en demeure pas moins vrai que ce sont les contenus générés qui permettent à l’Internet de Connecter les générations en simulant un monde virtuel sans frontières.
A l’heure de la convergence des objets vers l’Internet, il serait dommage/absurde d’observer une absence persistante des Africains au cœur de l’Internet des Objets tandis que les Objets eux seraient tous connectés…
C’est donc maintenant le moment d’agir, en tenant compte des quelques questions/réponses suivantes:
– Combien de temps faut-il pour mettre en route un Point d’Echanges Internet?
Rép: 6 mois au plus, selon [4].
– Combien ça coûte, la mise en œuvre d’un Point d’Echanges Internet?
Rép: 1000 US$ suffisent [5].

 En vrai, en ne mettant pas en œuvre les infrastructures clés du bon fonctionnement de l’écosystème Internet local, l’Afrique renforce la fracture numérique et ralenti la croissance de l’Internet en lui donnant un double visage: celui de l’Afrique et celui du reste du monde.

Sylvain BAYA.


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[1] Deux articles sur le sujet:
*  https://ict4africa.wordpress.com/2015/08/26/le-point-dechange-internet-du-gabon-designe-par-lunion-africaine-comme-point-dechange-de-lafrique-centrale/
*  www.gaboneco.com/nouvelles_africaines_35582.html
[2] www.gabix.ga
[3] http://pages.au.int/axis
[4] L’exemple du Gab-IX le confirme.
[5] https://twitter.com/apnic/status/641108508717350912

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A propos de l’Auteur:
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Sylvain BAYA a été l’un des panélistes Africains de l’IGF2014.
ISOC Cameroon Board’s Member
cmNOG’s Co-Founder & Coordinator
baya.sylvain [AT cmnog DOT cm]
abscoco2001 [AT yahoo DOT fr]
http://www.cmnog.cm
https://cmnog.wordpress.com
listes.cm.auf.org/cgi-bin/mailman/listinfo/cmnog
Skype : abscoco
twitter.com/Sylvain_BAYA

Peer The Change After AfPIF2015 at MAPUTO


Two Cameroonians: Denis and Gabriel with some other Attendees @ AfPIF2015 Source: https://pbs.twimg.com/media/CNUUyH2WoAADMg2.jpg
Two Cameroonians: Denis and Gabriel with some other Attendees @ AfPIF2015
AfPIF, the Af* in charge of Peering and Interconnections in Africa, has traveled to Mozambique this year. Starting on 25 to 27 August 2015, our regional Peering forum hosts at least tree Cameroonians, samely like during AfPIF2014. Denis FORCHAM, a member of the cmNOG/ISOC.CM, reports below what he has seen and heard there…
Maputo 2015 was a great success. AfPIF was celebrating its 5 years of existence and so it was equally necessary to celebrate its achievements. In fact one of these achievements was the fact this year recorded the highest number participants from all over the world.
Presentations revealed that many IXPs have been established across Africa, thanks to the activities of AfPIF. Many content providers like Google are now seeing Africa as a potential place for business. Africa has equally witnessed an increase in its international bandwidth, within the last 5 years with the landing of many high speed optical fiber networks at its shores.
The time for African content is therefore now” said one of the content providers. Africans have to start thinking of producing their contents and hosting them at home rather hosting abroad.
There were presentations [1] on the impact of peering in Africa and why cross border interconnection is important. Many high speed undersea optical fiber companies like SEACOM, presented their services and their role in assisting interconnection. Other peering partners like AKAMAI that are not yet present in Africa were there to present their services and to explain how peering with them can greatly improve internet performance.
The Administrator of Gambia’s IXP which is less than one year was happy to present their experiences and share with participants on how to better attract contents and greatly benefit from the IXP.
There were equally great presentations on the usefulness and need for data centers.
After all the presentations and as a Cameroonian and as a member of the internet society and also as a government stakeholder, I concluded that there is great need for our internet exchange point, CAMIX to go operational before AfPIF2016 which will be in Tanzania. We are lagging behind in this challenge. What do you think?
Sylvain BAYA, Winner of the AfPIF2015 Draw, following the Survey, here with its iPad Mini
Sylvain BAYA, Winner of the AfPIF2015 Draw, following the Survey, here with the Price [iPad Mini]
It seems also interesting to note about the AfPIF2015 draw [2], among participants who responded to the questionnaire of the evaluation survey of AfPIF2015, that the winner is a Cameroonian. Again I had the honor of being addressed by  staffs of the Internet Society Africa Bureau, to convey the iPad Mini tablet to Cameroon. Sylvain BAYA, the cmNOG’s Coordinator, who is indeed the Winner has here one more tool to use in benefit of the cmNOG; for which his commitment remains exemplary to all of us.
Expecting that the Cameroonian participation will be more varied with at least one fellow among the panelists, Rendez-vous is taken for AfPIF2016, with God’s allowance.
Foncham Denis Doh .
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Some Pictures

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Madhvi, AfriNIC:How Important is an IXP? Policy: About IP Reservation for IXP [Source: https://pbs.twimg.com/media/CNQSveLVAAEpC3o.png]
Madhvi, AfriNIC:How Important is an IXP? Policy: About IP Reservation for IXP
 
Vue of relationship [Peering#Transit] between Operators/Caches/IXP [Source: https://pbs.twimg.com/media/CNQrnllWUAAcJn0.jpg]
Vue of relationship [Peering#Transit] between Operators/Caches/IXP
 
AfPIF2015's Stats : 232 attendees from 57 countries and 978 online participants from 77 countries [Source: https://pbs.twimg.com/media/CNd3XDhWgAAyMyk.jpg]
AfPIF2015’s Stats : 232 attendees from 57 countries and 978 online participants from 77 countries
Registration Desk @ AfPIF2015 [Source: https://pbs.twimg.com/media/CNPLSszU8AAzocC.jpg]
Registration Desk @ AfPIF2015
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 About Author
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Foncham Denis Doh
Telecommunications Engineer
Diploma Internet Governance(NEPAD e_Africa  Capacity building programme
Current research: IXP in Cameroon

email: fonchamdoh@yahoo.com
Skype : foncham_denis
twitter: @denis_doh

Comment Contribuer pour la Réalisation de la Vision de l’AfPIF à l’Horizon 2020 ?


Affiche d'AfPIF | 2015 au Mozambique
(c) AfPIF / Affiche AfPIF 2015

 Après cinq années de vulgarisation, AfPIF [1] a le mérite d’avoir su se projeter à l’horizon 2020 en portant une vision [2] d’interconnexion des infrastructures réseaux Africaines qui pourra garantir que : au moins 80% du trafic (Local) émanant d’une source de l’Afrique vers une destination de l’Afrique puisse être confiné à l’intérieur de l’Afrique. Cette vision s’appuie sur une stratégie dans laquelle sont impliquées toutes les parties prenantes de l’écosystème du Peering Africain (Régional). Pour être plus efficace il est important pour moi de savoir quoi faire; en d’autres termes savoir ce qui est attendu de moi. Ainsi, la question qui nous intéresse est celle de savoir : ce que devrait faire chacune des parties prenantes pour contribuer efficacement à l’implémentation de cette stratégie régionale… Nous n’avons pas la prétention d’apporter, ici, une réponse complète à cette fondamentale question d’engagement; mais il nous a semblé intéressant de commencer par la poser et proposer, par la suite, des pistes qui permettront à d’autres acteurs de la communauté Africaine du Peering de contribuer pour que la vision portée par l’AfPIF soit partagée par tous, sa stratégie régulièrement mise à jour, volontairement implémentée par tous les acteurs et adoptée par les décideurs.

Vision d'AfPIF :
(c) cmNOG / Vision d’AfPIF

  AfPIF est un sigle anglo-saxon correspondant à African Peering and Interconnexion Forum qui se traduit en français par: Forum Africain d’Appairage et d’Interconnexion. AfPIF est donc la plaque tournante du développement de l’écosystème de Peering et d’Interconnexion Africain. C’est dire qu’au point où nous sommes parvenus, le développement infra-structurel, technologique, politique et même économique des télécommunications, via Internet en Afrique, ne se passe pas en dehors de ce cadre multipartite, fortement inclusif et intégrant toutes les forces vives de l’Afrique. Ainsi, nul n’est exclu et même : moi j’y ai été reçu avec beaucoup d’honneurs 😀 ; à combien plus forte raison toi. Mais cela ne t’aide peut-être pas encore à trouver la manière la plus simple d’intégrer le forum; ou mieux à répondre à la question de savoir : Comment y Contribuer ?

 Cela va faire un peu plus de cinq années déjà que ce forum s’implante peu à peu, s’étendant considérablement en s’appuyant sur une stratégie circulatoire, en raison de laquelle le forum se déplace d’une capitale Africaine à une autre. Déjà cinq pays parcourus et le sixième est prêt à recevoir, avec joie, la caravane du Peering Africain. Voilà, en quelque sorte, de quelle manière la République du Mozambique a décidé d’apporter sa contribution au développement de l’écosystème Africain de Peering et d’Interconnexion. Belle initiative, cependant sachant que le Mozambique ne fait pas encore partie des pays Africains dotés d’un Point d’Echanges Internet, une autre plus intéressante contribution pour le Mozambique pourrait être de s’y mettre très vite, en inscrivant ce projet dans son plan de développement. Nous avons maintenant un aperçu de la manière par laquelle un pays peut contribuer à favoriser la réalisation de la vision d’AfPIF dans les temps; maintenant qu’en sera-t-il des autres parties prenantes de ce processus ouvert, intégrateur et mutualiste ?

 Première chose à faire, être prêt à ajouter mes efforts à ceux en cours ou déjà produits par d’autres acteurs impliqués. Il ne s’agit pas de s’inscrire à une compétition mettant en opposition des acteurs rivaux; mais il est question de mutualisation d’efforts pour l’atteinte d’un objectif commun de développement durable d’un écosystème en construction. Si des idées fusent maintenant, leur flux ne doit pas être contenu ou cloisonné mais il est question de laisser couler le courant pour que d’autres puissent le traiter afin, dans une approche multipartite, qu’une sélection de ce qui sera exploité soit faite par tous les acteurs de la communauté. Voilà qui clarifie un peu plus le champ d’actions possibles pour tout acteur souhaitant volontairement se joindre à la dynamique engagée avec AfPIF.

Image du Logo d'AfPIF
(c) cmNOG / Image du Logo d’AfPIF

Entre autres, Les acteurs directement concernés sont :

  • Les Dirigeants de Gouvernements et organisations en rapport avec le sous-écosystème Internet des Contenus Numériques localisés en Afrique
  • Les chefs des départements technologiques
  • Les Acteurs de la Gouvernance et la gestion des ressources Internet
  • les coordonnateurs de peering et les responsables du développement commercial au sein du continent Africain
  • Les fournisseurs et opérateurs de services Internet
  • les responsables de la réglementation et des politiques des télécommunications
  • Les fournisseurs de contenus
  • Les opérateurs des points d’échanges Internet (IXP)
  • Les fournisseurs d’infrastructures
  • Les gestionnaires de centres de données
  • Les réseaux nationaux de recherche et d’enseignement (NREN)
  • Les transporteurs et les fournisseurs de transit
  • Les institutions financières internationales
  • Les communautés Techniques
  • Les communautés d’utilisateurs finaux

Cette liste recensant les potentiels acteurs permet aussi de déboucher sur une autre liste; celle qui propose quelques potentielles actions directes et relativement simples :

  • Rejoindre la dynamique mû par AfPIF, en participant/suivant physiquement au/le forum ou à distance;
  • Soutenir financièrement l’organisation d’une édition du forum AfPIF;
  • Proposer des sujets pour les ateliers du forum;
  • préparer des modules de présentations pour les sessions de l’atelier;
  • Etre Panéliste lors des sessions de débats du forum;
  • Communiquer indépendamment autour de l’événement, il s’agit plus d’en parler autour de soi en diffusant, au sein de ses réseaux, les outils conçus par le service de communication d’AfPIF;
  • Influencer les Opérateurs Réseaux pour une adhésion à la dynamique mise en place avec AfPIF;
  • Influencer les Groupes des Opérateurs Réseaux pour une adhésion à la dynamique mise en place avec AfPIF;
  • Influencer les Gouvernements pour une adhésion à AfPIF et pour l’adoption de politiques adaptées et d’un cadre infra-structurel (IXP, Data Centre, Instance Root, …) favorable à la localisation du trafic local et donc à la création de plus de contenus locaux;
  • Encourager et mobiliser les acteurs nationaux pour la mise en place d’un Point d’Echanges Internet;
  • Et puis ne serait-il pas enfin temps de penser à rapprocher AfPIF de nous? Il faut commencer à mettre en place les bases de localisation d’AfPIF au niveau sous-régional et au niveau national où il serait utile d’installer des forums cmPIF, CentralAfPIF, NgPIF, CiPIF, MoPIF, …;

  Cette liste ne vise pas à limiter les actions possibles pouvant permettre à chacun de marquer personnellement son engagement à la dynamique collective d’AfPIF, seules l’imagination et la disponibilité de chacun peuvent les limiter. Ainsi, que tous ceux qui se sentent interpellés rejoignent la dynamique en cours et y apportent leurs contributions pour que la vision portée par le forum AfPIF puisse se rapprocher un peu plus de son accomplissement.

 Nous l’aurons donc tous compris, la dynamique engagée avec le forum AfPIF a une vision inclusive qui souhaite voir : « 80% du Trafic Internet Local Confiné en Afrique à l’Horizon 2020 » ou tout simplement: LOCALISER/AFRICANISER LE TRAFIC INTERNET LOCAL/AFRICAIN. Cela ne se fera pas facilement sans nous; mais c’est en cours même si cela peut prendre un peu plus de temps sans notre soutien. Le mot d’ordre d’AfPIF est: « Peer The Change!« , ce qui peut être traduit par: « Communiquer le Changement!« . Après tout cet engagement, il faudra surtout que toutes les parties prenantes s’imposent une certaine autodiscipline pour une mise en application stricte des résolutions et Bonnes Pratiques validées à l’issue des forums. Alors, sans plus tarder, commençons par nous inscrire pour participer à la prochaine édition du Forum Africain d’Appairage et d’interconnexion; et le reste se fera tout seul.

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Liens Exploités:

http://www.ixptoolkit.org/ixps/africa
http://www.internetsociety.org/afpif-2015/news/african-union-project-helps-set-ixps-six-african-countries
http://www.internetsociety.org/afpif-2015/news/africa-records-major-increase-domestic-bandwidth-production


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A propos de (About) AfPIF: http://www.afpif.org

The African Peering and Interconnection Forum addresses the key interconnection, peering, and traffic exchange opportunities and challenges on the continent and provides participants with global and regional insights for maximising opportunities that will help grow Internet infrastructure and services in Africa.

To Join AfPIF-6 : http://www.internetsociety.org/afpif-2015/ and Register  


A propos de (About) Internet Society:
http://www.InternetSociety.org

L’Internet Society (ISOC) est une organisation internationale à but non lucratif. Sa mission vise à “promouvoir le développement ouvert, l’évolution et l’utilisation d’internet au profit de tous les individus à travers le monde.” Pour accomplir sa mission, l’ISOC se concentre sur le développement de normes internet ouvertes, les initiatives éducationnelles et la formation de politiques techniques adaptées. Sa vision est : « Internet est pour tout le Monde! ».  


A propos de (About) cmNOG:
http://www.cmnog.cm

cmNOG, entendu Cameroonian Network Operators Group, en langue anglaise n’est rien d’autre que le Groupe des Opérateurs Réseaux Camerounais ; une association de fait au service de l’ingénierie réseaux camerounaise, œuvrant pour le développement durable de l’écosystème des télécommunications au Cameroun. En dehors de ses blogs [ https://cmnog.wordpress.com | http://www.blog.cmnog.cm ], le cmNOG a une présence internet variée et peut être contacté via son site web, sa liste de diffusion actuellement logée ici [ http://listes.cm.auf.org/cgi-bin/mailman/listinfo/cmnog/ ], ou encore via les réseaux sociaux. Notamment en aimant la page facebook et/ou en suivant le compte twitter.

Retrouvez le cmNOG sur Twitter : https://www.twitter.com/cmN0G/ , sur Facebook : https://www.facebook.com/pages/Cameroonian-Network-Operators-Group-cmNOG/360015547357164 , et sur IRC [ irc.freenode.net ] : #cmNOG et sur WordPress : https://cmnog.wordpress.com  


A propos de (About) Sylvain BAYA:

Évangéliste Chrétien profondément engagé au développement durable de l’Ingénierie Réseau Africain suivant des axes tels que le Peering&Interconnexion, les CSIRTs, les NRENs, la dynamique FOSS, l’approche LC4D, les questions de GI entre autres. Sylvain BAYA est le Coordinateur & co-fondateur du cmNOG [ http://www.cmnog.cm ], il est également membre du Conseil d’Administration du Chapitre Camerounais d’Internet Society [ http://www.internetsociety.cm ]. Au cours de l’année 2014 (Août), il représente le cmNOG à la 5ième édition du forum AfPIF, pour l’Appairage et l’Interconnexion des infrastructures réseaux en Afrique. Au début du mois de septembre 2014, il est panéliste à l’IGF [ http://igf2014.sched.org/speaker/aboka.baya.sylvain#.VASisvl5Muc ] à l’une des sessions sur les Bonnes Pratiques autour du thème : « Creating an Enabling Environment for the Development of Local Content« . Il est sur Twitter : https://www.twitter.com/Sylvain_Baya/ , sur LinkedIn : , sur Facebook : https://www.facebook.com/ABOKA.BAYA.SYLVAIN , sur Google+ : https://plus.google.com/u/0/102114907612215709548 , sur IRC [ irc.freenode.net ] : coco1 et sur Skype : abscoco

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[1] African Peering and Interconnections Forum | Forum Africain de l’Appairage et de l’Interconnexion (des infrastructures réseaux), dont le site web est joignable via le lien suivant: http://www.afpif.org

[2] « 80% Local Internet Traffic in Africa by 2020 » i.e: 80% of African’s Internet Traffic keeps in Africa by 2020 ! En français: « 80% du Trafic Internet Local Confiné en Afrique à l’Horizon 2020 »

Le cmNOG ouvre les portes du Datacenter de MTN aux étudiants de l’Ecole des Postes et Télécoms.


Logo MTN (Business) Data Centre

 Data Center est une expression que l’on entend souvent dans le jargon informatique, sans pourtant savoir physiquement ce qu’il en est. Ce n’est plus le cas pour les étudiants en Master de l’Ecole Nationale Supérieure des Postes et des Télécommunications de Yaoundé depuis le 13 Novembre 2013. Date à laquelle,  grâce au concours  du Groupe des Opérateurs Réseaux Camerounais (cmNOG, www.cmnog.cm ), ils ont pu  visiter l’un des plus grand Datacenter du Pays.

Intérieur d’un Datacentre

C’est au Datacenter de MTN Business Cameroon, plus particulièrement celui de Mvan (Carrefour des carreaux, Yaoundé), qui est l’un des trois (3) que possède cet opérateur sur le territoire camerounais. Pour information, un « Datacenter est l’infrastructure, centre de traitement des données d’une entreprise ou organisation ».

C’est carrément digne d’un film de « 24 heures Chrono » ou de « James Bond », que de participer à la visite du Datacenter de MTN Business de Yaoundé. Il faut voir  le dispositif technique et  sécuritaire mis en place au sein du bâtiment  pour s’en convaincre. Petit aperçu : fouille complète & déclaration à l’entrée de tous les équipements électroniques  des visiteurs, plus de 200 caméras intelligentes pour assurer la surveillance d’une superficie pas plus grande qu’un terrain de Football, contrôle d’accès par empreinte digitale et badge de tous les employés, dispositif de détection et de notification des incendies de dysfonctionnement et  d’intrusions avec affichage sur écran , plusieurs sources d’énergie pour assurer la permanence du service avec des groupes électrogènes pouvant tenir plusieurs semaines.

Cet important dispositif se justifie, surtout quand on suit les explications des responsables de cette institution. Les communications de plus de 3.000.000 d’abonnés voix sont gérées par ce centre, de Traitement, de Données, sans compter les abonnés d’autres services tels : la co-location, le web hosting, Domain Name, Email professionnel. Ils déclarent qu’en plusieurs années de fonctionnement, ils n’ont jamais connus plus d’une (01) seconde d’interruption de service.   MTN par-là garantie la satisfaction de sa clientèle en se positionnant comme un Data Center Certified au niveau international de part cette « uptime capacity ». C’est, d’autre part, également une action forte pour la création d’un environnement/écosystème favorable au développement des contenus locaux.

MTN Cameroon, pour ce Datacenter, a investi dans une solution d’infrastructure de dernière génération. En effet nous avons pu voir les récentes BSC EVO ainsi que d’autres  équipements de pointe. Ce Datacenter serait taillé au modèle « Tier 3 », une norme  internationale qui définit des conditions normales de  fonctionnement sécurisé d’un Datacenter pour garantir la sécurité des données hébergées et la crédibilité de l’organisation promotrice.

La visite en elle-même s’est faite en plusieurs étapes : Top

Hamadou Haminou, responsable du datacentre de MTN Business Cameroun à Yaoundé, face étudiants, au cours de sa présentation...
Hamadou Haminou, responsable du datacentre de MTN Business Cameroon à Yaoundé, face aux étudiants, au cours de sa présentation… Remarquez que les dames sont en jaunes 🙂
Sylvain BAYA parlant aux étudiants de sa passion pour le développement de l'ingénierie réseaux...
Sylvain BAYA parlant aux étudiants de sa passion pour le développement de l’ingénierie réseaux…
  • Mot de bienvenu et présentation de l’équipe dirigeante du Datacenter;
  • Visite (Technique Guidée) proprement dite du Datacenter ;
  • Présentation des services de MTN Business Cameroon ;
  • Cocktail et mot de fin.

A la sortie de cette visite, nous avons poussé un grand « waouh », pour signifier la surprise face aux importants moyens techniques mis en place par cette entreprise. Mais aussi nous étions satisfaits d’avoir appréhendé les contours d’un Datacenter entre autres : l’organisation, les compétences utiles, les services offerts et l’infrastructure technique nécessaire.

Dans les couloirs d’un Datacentre…         Data Centers Canada
Cette visite technique guidée n’aurait pas été possible sans l’appui du cmNOG, qui s’est donné pour mission d’accompagner la formation dans les domaines des Réseaux Informatiques, Télécoms et TICs. En effet, d’après les TDRs (Termes De Références), le projet implémenté dans le cadre de cette Visite technique guidée fait

L’Open de la Visite Technique Guidée, après une fouille systématique qui a entraînée le retrait de certains effets… Sécurité oblige !!!

partie d’un vaste programme dont l’objectif Global est de : Mieux Faire Connaître les Infrastructures Techniques Clés de l’Industrie des Réseaux & Télécoms du Cameroun. Un grand bravo pour cette initiative, qui pour un premier essai a été un véritable succès. Le souhait des uns et des autres demeure d’ailleurs que cette merveilleuse expérience soit pérennisée. Top

Marchant vers la Centrale Electrique redondante du datacentre...
Marchant vers la Centrale Electrique redondante du datacentre…

Top

Article Rédigé par Gabriel Dacko GOUDJO

 


À PROPOS DU CMNOG

À PROPOS DE MTN BUSINESS Cameroon

 À PROPOS DE L’Ecole Nationale Supérieure des Postes & Télécommunications de Yaoundé

Prise de Photos : KOUNGOU ESSINDI Joël / Cyrille MBARA TIPANE

Autres sources de Photos :