Image représentant un IXP à l’aide d’un câble unique constitué de plusieurs brins.
Moins d’un an d’existence après sa mise en service, « LE POINT D’ÉCHANGE INTERNET DU GABON DÉSIGNÉ PAR L’UNION AFRICAINE COMME POINT D’ÉCHANGE DE L’AFRIQUE CENTRALE. » [1]
Le GAB-IX [2] pourra ainsi permettre à l’Afrique Centrale de se démarquer en contribuant à la réduction de la fracture numérique et l’écosystème global que constitue l’Internet s’en trouvera aussi renforcé que l’écosystème local/sous-régional avec moins de latence, se dirons-nous. Cependant, tout n’est pas aussi simple… Le défi majeur reste celui d’Africaniser le trafic Internet Interne à l’Afrique.
Ce défi pose effectivement plusieurs problèmes qui doivent être vu comme des enjeux à intégrer à l’équation de Localisation. L’un d’eux est celui du trafic dû aux échanges générés par les communications entre utilisateurs Internet vivant en Afrique. Un autre aspect du problème est lié au trafic entre les serveurs des Opérateurs de Services Internet et les Utilisateurs Internet sous-régionaux et locaux. Et puis aussi les échanges générés entre les Serveurs fournissant des services aux utilisateurs locaux/sous-régionaux et entre les équipements de routages du cœur, de la superficie et de la périphérie de l’Internet…
Le problème est juste décomposé en briques, pour une raison simple: Les échanges de paquets entre utilisateurs finaux via le canal Internet, ne sont pas directes, il y a toujours au moins un Opérateur Réseaux au milieu [Un Man_In_The_Midle plus ou moins agressif selon…]; ne serait-ce que pour fournir la connectivité de bout en bout. Cela dit, il est normalement impossible de traiter le trafic entre utilisateurs situés dans une région, sans tenir compte des incontournables intermédiaires garantissant le transport de leurs paquets. Cependant, pour avoir un meilleur aperçu, local d’un problème global, une abstraction peut-être nécessaire.
La clé est dans la mesure des ressources Internet utilisées en Afrique; puisqu’il faut pouvoir mesurer pour savoir où et quoi améliorer dans le système/écosystème et pour prendre ces décisions, il n’y a rien de plus efficace que des statistiques, produites par des mesures de l’utilisation des ressources de l’Internet.
Un serveur dont les contenus sont hébergés localement sera rapidement accessible depuis la sous région, dès l’interconnexion des Points d’Echanges nationaux au Gab-IX; mais le problème de localisation des contenus locaux restera tant qu’il n’y aura pas, sur place, des Datacenters capables d’héberger ces contenus que pourront créer les startup qui inonderont bientôt l’environnement numérique des affaires, en Afrique Central.
AfPIF, qui a conclu son forum annuel [AfPIF2015], le jeudi 27 août 2015, garde sa vision [« 80% Local Internet Traffic in Africa by 2020! »] de localisation/Africanisation du Trafic interne. Ce trafic peut être généré par les échanges entre utilisateurs finaux dans la sous-région/région, ou entre les serveurs d’applications/services(de) des organisations de la sous-région/région. Cependant il faut noter que la plupart de ces serveurs restent hébergés à l’extérieur du continent Africain. Ainsi, les nombreux Points d’Echanges Internet qui sont mis en route à travers les pays d’Afrique, à l’honneur de l’Union Africaine, à travers le programme AXIS [3], restent contre productifs sans cet additif jusqu’ici manquant. Le contenu est au centre de l’Internet, car même si le code source, l’infrastructure et les traitements sont vitaux pour l’existence de l’écosystème Internet; il n’en demeure pas moins vrai que ce sont les contenus générés qui permettent à l’Internet de Connecter les générations en simulant un monde virtuel sans frontières.
A l’heure de la convergence des objets vers l’Internet, il serait dommage/absurde d’observer une absence persistante des Africains au cœur de l’Internet des Objets tandis que les Objets eux seraient tous connectés…
C’est donc maintenant le moment d’agir, en tenant compte des quelques questions/réponses suivantes:
– Combien de temps faut-il pour mettre en route un Point d’Echanges Internet?
Rép: 6 mois au plus, selon [4].
– Combien ça coûte, la mise en œuvre d’un Point d’Echanges Internet?
Rép: 1000 US$ suffisent [5].
En vrai, en ne mettant pas en œuvre les infrastructures clés du bon fonctionnement de l’écosystème Internet local, l’Afrique renforce la fracture numérique et ralenti la croissance de l’Internet en lui donnant un double visage: celui de l’Afrique et celui du reste du monde.
Two Cameroonians: Denis and Gabriel with some other Attendees @ AfPIF2015
AfPIF, the Af* in charge of Peering and Interconnections in Africa, has traveled to Mozambique this year. Starting on 25 to 27 August 2015, our regional Peering forum hosts at least tree Cameroonians, samely like during AfPIF2014. Denis FORCHAM, a member of the cmNOG/ISOC.CM, reports below what he has seen and heard there…
Maputo 2015 was a great success. AfPIF was celebrating its 5 years of existence and so it was equally necessary to celebrate its achievements. In fact one of these achievements was the fact this year recorded the highest number participants from all over the world.
Presentations revealed that many IXPs have been established across Africa, thanks to the activities of AfPIF. Many content providers like Google are now seeing Africa as a potential place for business. Africa has equally witnessed an increase in its international bandwidth, within the last 5 years with the landing of many high speed optical fiber networks at its shores.
“The time for African content is therefore now” said one of the content providers. Africans have to start thinking of producing their contents and hosting them at home rather hosting abroad.
There were presentations [1] on the impact of peering in Africa and why cross border interconnection is important. Many high speed undersea optical fiber companies like SEACOM, presented their services and their role in assisting interconnection. Other peering partners like AKAMAI that are not yet present in Africa were there to present their services and to explain how peering with them can greatly improve internet performance.
The Administrator of Gambia’s IXP which is less than one year was happy to present their experiences and share with participants on how to better attract contents and greatly benefit from the IXP.
There were equally great presentations on the usefulness and need for data centers.
After all the presentations and as a Cameroonian and as a member of the internet society and also as a government stakeholder, I concluded that there is great need for our internet exchange point, CAMIX to go operational before AfPIF2016 which will be in Tanzania. We are lagging behind in this challenge. What do you think?
Sylvain BAYA, Winner of the AfPIF2015 Draw, following the Survey, here with the Price [iPad Mini]
It seems also interesting to note about the AfPIF2015 draw [2], among participants who responded to the questionnaire of the evaluation survey of AfPIF2015, that the winner is a Cameroonian. Again I had the honor of being addressed by staffs of the Internet Society Africa Bureau, to convey the iPad Mini tablet to Cameroon. Sylvain BAYA, the cmNOG’s Coordinator, who is indeed the Winner has here one more tool to use in benefit of the cmNOG; for which his commitment remains exemplary to all of us.
Expecting that the Cameroonian participation will be more varied with at least one fellow among the panelists, Rendez-vous is taken for AfPIF2016, with God’s allowance.
(c) cmNOG | Datacenter de CAMPOST, à Yaoundé – Cameroun, 22 mai 2014
Un Data Center en Anglais ou encore Centre de Traitement et de Stockage de Données est une infrastructure capitale dans la gestion des Systèmes d’Informations distribués. il s’agit, en de plus simples mots, d’un environnement sécurisé contenant des serveurs physiques et virtuels redondants, alimentés par des sources d’énergies tout autant redondantes. Le tout maintenu à une température contrôlée par des systèmes de climatisation redondants. Un passage furtif aux alentours du Data Center de la CAMPOST [1], qui pourrait aboutir, un jour peut-être, à une visite approfondie de son infrastructure technique, nous permet d’en parler un peu ici…
Oui ! Vous l’auriez compris par vous-même: le mot clé ici est bel et bien le terme redondant. Alors c’est quoi la redondance [2] ?
Cette parenthèse s’impose bien, en effet, imaginez-vous en train d’effectuer une transaction sur l’une des interface web d’une entreprise de e-commerce[3]. Subitement, une coupure (côté serveur) de la source d’alimentation principale intervient (pour une raison malheureusement habituelle dans mon pays), qu’est ce qui se passe ? Sans REDONDANCE, la procédure serait immédiatement stoppée à votre niveau et ce contenu deviendrait inaccessible à cause de l’état subitement HS[4] du serveur où est hébergé l’application web ou un tout autre type de contenu auquel vous souhaiteriez accéder. Certainement au niveau des disques durs il pourrait y avoir alors des conséquences fatales pouvant conduire à de graves altérations, voire à la destruction ou pertes de données critiques. Il pourrait ainsi devenir impossible de trouver une trace de votre dernière transaction.
Mais NON : » Vous N’avez aucune raison d’avoir peur… » la REDONDANCE est assurée à tous les niveaux possibles. C’est ainsi que toutes les technologies physiques et virtuelles, intervenants dans le fonctionnement de cette merveilleuse Infrastructure allie des Techniques et Technologies Électroniques, Climatiques, Mécaniques capables de garantir la continuité du service et sa résilience. La Redondance, ici, permet en soi de s’assurer que: Réseaux et Systèmes n’ont presque jamais de rupture (i.e. 99,99 % up time).
Présentation superficielle du Data Center de la CAMPOST
(c) cmNOG | Datacenter de CAMPOST, à Yaoundé – Cameroun, 22 mai 2014
Le Data Center de CAMPOST est localisé dans la Ville de Yaoundé (Centre Administratif). L’édifice cubique bardé de plaques solaires abritant cette importante infrastructure se dresse, telle un mastodonte sorti de son sommeil. Elle affiche fière allure avec sa couronne constituée d’une plaque numérique rouge, où est inscrit son nom et qu’elle fait connaitre à qui sait lire ; car ses services sont présentés sur internet via un site web [5] dont l’adresse s’affiche également.
Les services proposés par ce datacenter sont listés sur le site web de l’institution à la section Business Solutions, à côté des sections Produits Postaux et Produits Financiers comportant les autres services offerts par la CAMPOST parmi lesquels: le courrier postal, la boîte postale, les colis postaux, l’envoie express de colis et d’autres services à valeurs ajoutées comme le transfert d’argent, le crédit scolaire, l’épargne postale, le publipostage. Ainsi l’offre Business de CAMPOST, au profit du développement de l’économie numérique, comprend les services suivants :
HÉBERGEMENT, SERVEURS ET APPLICATIONS;
CALL CENTER;
TÉLÉSURVEILLANCE;
INTERCONNEXION DES SITES CLIENT;
TÉLÉPHONIE IP;
VIDÉOCONFÉRENCE.
Avec de telles offres de services disponibles en local, on s’étonnera de retrouver la plupart des contenus des organisations Camerounaises; hébergés dans des serveurs localisés hors de l’Afrique. Mais le défi est à plusieurs niveaux: il y a certes la nécessité de localisation de contenus créés au Cameroun, il y a aussi celui de la qualité de service de l’offre d’hébergement locale. Mais il y a par dessus tout cela, l’absence à ce jour d’un point d’échanges pour valoriser véritablement les contenus locaux hébergés en locale.
Situé juste en face de la Délégation Régionale de L’Enseignement Secondaire ; sur la rue du Musée National, tout près du Palais de Justice ; lorsque vous vous y rendrez, vous la remarquerez. Peut-être souhaiterez-vous alors la visiter de plus près ; dans ce cas nous en reparlerons… Car figurez-vous que l’accès à un data center est très sélectif; et même lorsque vous y possédez des serveurs physiques, il vous faut vous soumettre à une procédure de sécurité souvent longue et scrupuleuse pour y avoir accès.
Armez-vous juste d’un peu de patience, le cmNOG s’apprête déjà à organiser une visite dans les méandres de cette Infrastructure qui fait honneur à notre pays. En vous joignant à cette initiative, déjà implémentée une fois dans le cadre du Programme « Mieux Connaître les Infrastructures Techniques du Cameroun » (dont le projet pilote a permis de conduire une visite guidée de l’Infrastructure Technique du Data Center de MTN Business Cameroon à Yaoundé). Vous ne manquerez pas l’opportunité d’être parmi les premières personnes à entrer dans cette Infrastructure dont nous pouvons être fiers. Tout ce que vous avez à faire, c’est de manifester votre intérêt par un commentaire libre à la suite de ce billet. Veuillez indiquez votre AdEl[6] dans le formulaire, sans inquiétude, car elle ne sera pas publiée 🙂 ; sinon, attention au pourriel ou spam.
Il est important de noter que parmi les objectifs d’une telle initiative, il y a le souci de contribuer à l’édification d’un véritable environnement/écosystème favorable au développement des Contenus Locaux. Ainsi les datacenters entrent dans l’aspect infra-structurel de cet écosystème au sein duquel nous pouvons rencontrer des infrastructures clés telles que des Points d’Echanges Internet[7] en plus des Politiques et lois encadrant la Gouvernance du secteur de l’économie numérique. Mais il ne faut pas oublier un aspect très déterminant, celui de la localisation des capacités, qui n’est rien d’autre que l’acquisition des compétences, par les acteurs locaux, à travers l’appropriation des capacités nécessaires au déploiement d’un écosystème local, favorable au développement, des contenus numériques. Au Cameroun, ce n’est pas encore ça ! Cependant, il faut rester optimiste et se joindre aux initiatives volontaires existantes.
Le cmNOG t’invite donc à te joindre à ses initiatives pour ensemble contribuer au développement durable de l’Ingénierie Réseaux au Cameroun. Comment rejoindre le cmNOG ? Tout est dans la section A propos de (About) cmNOG, que vous trouverez plus bas.
Merci pour votre visite, sur ce blog !
D’autres Photos prises à la volée…
(c) cmNOG | Datacenter de CAMPOST, à Yaoundé – Cameroun, 22 mai 2014(c) cmNOG | Datacenter de CAMPOST, à Yaoundé – Cameroun, 22 mai 2014(c) cmNOG | Datacenter de CAMPOST, à Yaoundé – Cameroun, 22 mai 2014(c) cmNOG | Datacenter de CAMPOST, à Yaoundé – Cameroun, 22 mai 2014(c) cmNOG | Datacenter de CAMPOST, à Yaoundé – Cameroun, 22 mai 2014
cmNOG, entendu Cameroonian Network Operators Group, en langue anglaise n’est rien d’autre que le Groupe des Opérateurs Réseaux Camerounais ; une association de fait au service de l’ingénierie réseaux camerounaise, œuvrant pour le développement durable de l’écosystème des télécommunications au Cameroun. En dehors de ses blogs [ https://cmnog.wordpress.com |http://www.blog.cmnog.cm ], le cmNOG a une présence internet variée et peut être contacté via son site web, sa liste de diffusion actuellement logée ici [ http://listes.cm.auf.org/cgi-bin/mailman/listinfo/cmnog/ ], ou encore via les réseaux sociaux. Notamment en aimant la page facebook et/ou en suivant le compte twitter.
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[1] Cameroon Postal Service
[2] Duplication volontaire des infrastructures ou des applications pour garantir la continuité de service en cas de panne d’un des équipements ou d’une application.
[3] Commerce Electronique
[4] Hors Service
[5] Uniform Resource Locator
[6] Adresse Electronique
[7] IXP | Internet eXchanges Point
[8] BP – Bande Passante
Après cinq années de vulgarisation, AfPIF [1] a le mérite d’avoir su se projeter à l’horizon 2020 en portant une vision [2] d’interconnexion des infrastructures réseaux Africaines qui pourra garantir que : au moins 80% du trafic (Local) émanant d’une source de l’Afrique vers une destination de l’Afrique puisse être confiné à l’intérieur de l’Afrique. Cette vision s’appuie sur une stratégie dans laquelle sont impliquées toutes les parties prenantes de l’écosystème du Peering Africain (Régional). Pour être plus efficace il est important pour moi de savoir quoi faire; en d’autres termes savoir ce qui est attendu de moi. Ainsi, la question qui nous intéresse est celle de savoir : ce que devrait faire chacune des parties prenantes pour contribuer efficacement à l’implémentation de cette stratégie régionale… Nous n’avons pas la prétention d’apporter, ici, une réponse complète à cette fondamentale question d’engagement; mais il nous a semblé intéressant de commencer par la poser et proposer, par la suite, des pistes qui permettront à d’autres acteurs de la communauté Africaine du Peering de contribuer pour que la vision portée par l’AfPIF soit partagée par tous, sa stratégie régulièrement mise à jour, volontairement implémentée par tous les acteurs et adoptée par les décideurs.
(c) cmNOG / Vision d’AfPIF
AfPIF est un sigle anglo-saxon correspondant à African Peering and Interconnexion Forum qui se traduit en français par: Forum Africain d’Appairage et d’Interconnexion. AfPIF est donc la plaque tournante du développement de l’écosystème de Peering et d’Interconnexion Africain. C’est dire qu’au point où nous sommes parvenus, le développement infra-structurel, technologique, politique et même économique des télécommunications, via Internet en Afrique, ne se passe pas en dehors de ce cadre multipartite, fortement inclusif et intégrant toutes les forces vives de l’Afrique. Ainsi, nul n’est exclu et même : moi j’y ai été reçu avec beaucoup d’honneurs 😀 ; à combien plus forte raison toi. Mais cela ne t’aide peut-être pas encore à trouver la manière la plus simple d’intégrer le forum; ou mieux à répondre à la question de savoir : Comment y Contribuer ?
Cela va faire un peu plus de cinq années déjà que ce forum s’implante peu à peu, s’étendant considérablement en s’appuyant sur une stratégie circulatoire, en raison de laquelle le forum se déplace d’une capitale Africaine à une autre. Déjà cinq pays parcourus et le sixième est prêt à recevoir, avec joie, la caravane du Peering Africain. Voilà, en quelque sorte, de quelle manière la République du Mozambique a décidé d’apporter sa contribution au développement de l’écosystème Africain de Peering et d’Interconnexion. Belle initiative, cependant sachant que le Mozambique ne fait pas encore partie des pays Africains dotés d’un Point d’Echanges Internet, une autre plus intéressante contribution pour le Mozambique pourrait être de s’y mettre très vite, en inscrivant ce projet dans son plan de développement. Nous avons maintenant un aperçu de la manière par laquelle un pays peut contribuer à favoriser la réalisation de la vision d’AfPIF dans les temps; maintenant qu’en sera-t-il des autres parties prenantes de ce processus ouvert, intégrateur et mutualiste ?
Première chose à faire, être prêt à ajouter mes efforts à ceux en cours ou déjà produits par d’autres acteurs impliqués. Il ne s’agit pas de s’inscrire à une compétition mettant en opposition des acteurs rivaux; mais il est question de mutualisation d’efforts pour l’atteinte d’un objectif commun de développement durable d’un écosystème en construction. Si des idées fusent maintenant, leur flux ne doit pas être contenu ou cloisonné mais il est question de laisser couler le courant pour que d’autres puissent le traiter afin, dans une approche multipartite, qu’une sélection de ce qui sera exploité soit faite par tous les acteurs de la communauté. Voilà qui clarifie un peu plus le champ d’actions possibles pour tout acteur souhaitant volontairement se joindre à la dynamique engagée avec AfPIF.
(c) cmNOG / Image du Logo d’AfPIF
Entre autres, Les acteurs directement concernés sont :
Les Dirigeants de Gouvernements et organisations en rapport avec le sous-écosystème Internet des Contenus Numériques localisés en Afrique
Les chefs des départements technologiques
Les Acteurs de la Gouvernance et la gestion des ressources Internet
les coordonnateurs de peering et les responsables du développement commercial au sein du continent Africain
Les fournisseurs et opérateurs de services Internet
les responsables de la réglementation et des politiques des télécommunications
Les fournisseurs de contenus
Les opérateurs des points d’échanges Internet (IXP)
Les fournisseurs d’infrastructures
Les gestionnaires de centres de données
Les réseaux nationaux de recherche et d’enseignement (NREN)
Les transporteurs et les fournisseurs de transit
Les institutions financières internationales
Les communautés Techniques
Les communautés d’utilisateurs finaux
Cette liste recensant les potentiels acteurs permet aussi de déboucher sur une autre liste; celle qui propose quelques potentielles actions directes et relativement simples :
Rejoindre la dynamique mû par AfPIF, en participant/suivant physiquement au/le forum ou à distance;
Communiquer indépendamment autour de l’événement, il s’agit plus d’en parler autour de soi en diffusant, au sein de ses réseaux, les outils conçus par le service de communication d’AfPIF;
Influencer les Opérateurs Réseaux pour une adhésion à la dynamique mise en place avec AfPIF;
Influencer les Groupes des Opérateurs Réseaux pour une adhésion à la dynamique mise en place avec AfPIF;
Influencer les Gouvernements pour une adhésion à AfPIF et pour l’adoption de politiques adaptées et d’un cadre infra-structurel (IXP, Data Centre, Instance Root, …) favorable à la localisation du trafic local et donc à la création de plus de contenus locaux;
Encourager et mobiliser les acteurs nationaux pour la mise en place d’un Point d’Echanges Internet;
Et puis ne serait-il pas enfin temps de penser à rapprocher AfPIF de nous? Il faut commencer à mettre en place les bases de localisation d’AfPIF au niveau sous-régional et au niveau national où il serait utile d’installer des forums cmPIF, CentralAfPIF, NgPIF, CiPIF, MoPIF, …;
Cette liste ne vise pas à limiter les actions possibles pouvant permettre à chacun de marquer personnellement son engagement à la dynamique collective d’AfPIF, seules l’imagination et la disponibilité de chacun peuvent les limiter. Ainsi, que tous ceux qui se sentent interpellés rejoignent la dynamique en cours et y apportent leurs contributions pour que la vision portée par le forum AfPIF puisse se rapprocher un peu plus de son accomplissement.
Nous l’aurons donc tous compris, la dynamique engagée avec le forum AfPIF a une vision inclusive qui souhaite voir : « 80% du Trafic Internet Local Confiné en Afrique à l’Horizon 2020 » ou tout simplement: LOCALISER/AFRICANISER LE TRAFIC INTERNET LOCAL/AFRICAIN. Cela ne se fera pas facilement sans nous; mais c’est en cours même si cela peut prendre un peu plus de temps sans notre soutien. Le mot d’ordre d’AfPIF est: « Peer The Change!« , ce qui peut être traduit par: « Communiquer le Changement!« . Après tout cet engagement, il faudra surtout que toutes les parties prenantes s’imposent une certaine autodiscipline pour une mise en application stricte des résolutions et Bonnes Pratiques validées à l’issue des forums. Alors, sans plus tarder, commençons par nous inscrire pour participer à la prochaine édition du Forum Africain d’Appairage et d’interconnexion; et le reste se fera tout seul.
The African Peering and Interconnection Forum addresses the key interconnection, peering, and traffic exchange opportunities and challenges on the continent and provides participants with global and regional insights for maximising opportunities that will help grow Internet infrastructure and services in Africa.
L’Internet Society (ISOC) est une organisation internationale à but non lucratif. Sa mission vise à “promouvoir le développement ouvert, l’évolution et l’utilisation d’internet au profit de tous les individus à travers le monde.” Pour accomplir sa mission, l’ISOC se concentre sur le développement de normes internet ouvertes, les initiatives éducationnelles et la formation de politiques techniques adaptées. Sa vision est : « Internet est pour tout le Monde! ».
cmNOG, entendu Cameroonian Network Operators Group, en langue anglaise n’est rien d’autre que le Groupe des Opérateurs Réseaux Camerounais ; une association de fait au service de l’ingénierie réseaux camerounaise, œuvrant pour le développement durable de l’écosystème des télécommunications au Cameroun. En dehors de ses blogs [ https://cmnog.wordpress.com | http://www.blog.cmnog.cm ], le cmNOG a une présence internet variée et peut être contacté via son site web, sa liste de diffusion actuellement logée ici [ http://listes.cm.auf.org/cgi-bin/mailman/listinfo/cmnog/ ], ou encore via les réseaux sociaux. Notamment en aimant la page facebook et/ou en suivant le compte twitter.
Évangéliste Chrétien profondément engagé au développement durable de l’Ingénierie Réseau Africain suivant des axes tels que le Peering&Interconnexion, les CSIRTs, les NRENs, la dynamique FOSS, l’approche LC4D, les questions de GI entre autres. Sylvain BAYA est le Coordinateur & co-fondateur du cmNOG [ http://www.cmnog.cm ], il est également membre du Conseil d’Administration du Chapitre Camerounais d’Internet Society [ http://www.internetsociety.cm ]. Au cours de l’année 2014 (Août), il représente le cmNOG à la 5ième édition du forum AfPIF, pour l’Appairage et l’Interconnexion des infrastructures réseaux en Afrique. Au début du mois de septembre 2014, il est panéliste à l’IGF [ http://igf2014.sched.org/speaker/aboka.baya.sylvain#.VASisvl5Muc ] à l’une des sessions sur les Bonnes Pratiques autour du thème : « Creating an Enabling Environment for the Development of Local Content« . Il est sur Twitter : https://www.twitter.com/Sylvain_Baya/ , sur LinkedIn : , sur Facebook : https://www.facebook.com/ABOKA.BAYA.SYLVAIN , sur Google+ : https://plus.google.com/u/0/102114907612215709548 , sur IRC [ irc.freenode.net ] : coco1 et sur Skype : abscoco
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[1] African Peering and Interconnections Forum | Forum Africain de l’Appairage et de l’Interconnexion (des infrastructures réseaux), dont le site web est joignable via le lien suivant: http://www.afpif.org
[2] « 80% Local Internet Traffic in Africa by 2020 » i.e: 80% of African’s Internet Traffic keeps in Africa by 2020 ! En français: « 80% du Trafic Internet Local Confiné en Afrique à l’Horizon 2020 »