La formation CAMIX pour les opérateurs du réseau camerounais aura lieu aujourd’hui, 03.04.2017, jusqu’au vendredi 07 avril 2017 à l’hôtel Merina [*] à Yaoundé, au Cameroun. L’organisateur est le chapitre Cameroun d’ISOC …
Les participants sont déjà connus, car la formation technique met particulièrement l’accent sur les bonnes pratiques pour peerer à l’intérieur du CAMIX, notre point d’échange Internet local. Et les places assises ne sont que peu dans la salle de l’événement.
Cependant, il y a de bonnes nouvelles, en raison du processus de redémarrage du cmNOG [1] en cours, il y aura une session libre et ouverte où les bénévoles, les praticiens du réseau et les passionnés d’Internet et de l’ingénierie réseau sont invités à partager leurs pensées et leurs idées autour du sujet et ce sera l’occasion d’en savoir plus sur la meilleur façon d’aider, individuellement, l’initiave « Reboot cmNOG » [2] et de savoir comment tirer le meilleur partie du succès, escompté, de la communauté du cmNOG.
Lors de cette session, nous aurons deux présentations, l’une par Jan le fondateur du, NOG à succès, SiNOG [3] et l’autre par Sylvain, co-fondateur du cmNOG. Enfin, nous aurons une discussion ouverte sur l’avenir de la communauté du cmNOG.
Obtenez l’ordre du jour complet ici [4].
Pour participer à la session du cmNOG, le mardi 04.04.2017 (14:00 – 18:00, heure locale), informez-moi [5] en copiant Janvier le président ISOC.cm [6], avant 12h demain, afin que plus de sièges soient réquisitionnées pour que tous les participants puissent tenir dans la salle de l’événement.
Pour ceux qui sont volontaires pour héberger une sonde dans leur réseau et aider un projet mondial de mesure de l’Internet, notez que nous avons cinq sondes RIPE Atlas pour vous. Venez prendre la vôtre. Nous espérons également trouver un volontaires, parmi les opérateurs de réseaux, qui pourrait aider en hébergeant une Ancre RIPE Atlas. Un grand merci à Jan d’ISOC et Brook de GEANT 😉
L’équipe « Reboot cmNOG » est impatiente de vous rencontrer demain après-midi, lors de notre session.
Nous remercions l’organisateur, appelant votre compréhension pour l’invitation tardive.
The CAMIX Training for the Cameroonian network operators is taking place today, 03.04.2017, until on friday april 07, 2017 at the Merina Hotel in Yaoundé, Cameroon. The organiser is ISOC Cameroonian Chapter…
The attendees are already known, because the technical training is particularly focusing on how to practically peer inside the CAMIX, our local Internet eXchange Point. And the sitting places are just few in the room of the event.
Meanwhile, there is a good news, because of the cmNOG rebooting process [1] actually on stage, there will be a free and open session where volunteers, network practioners and passionates about Internet and Network Engineering are invited to peer their minds and thoughts on the topic and to learn more about how to help the « Reboot cmNOG » initiave [2] and how to gain from a succesful cmNOG.
At that session, we will have two presentations, one by Jan the founder of the successful SiNOG [3] and the other by Sylvain, cmNOG co-founder. At last we will have an open discussion about the future of the cmNOG’s Community.
Get the full agenda here [4].
To attend the cmNOG session, on tuesday, 04.04.2017 (02:00 – 06:00 PM, local time), just inform me [5] copying Janvier the ISOC.cm President [6], prior for us to add more sitting places in the room.
For those who are volunteers to host a probe in their network and help a global Internet Measurement project, note that we have five RIPE Atlas probes for you. Come and take yours. He also need a Network Operator to help by hosting an RIPE Atlas Anchor. Many thanks to Jan from ISOC and Brook from GEANT 😉
The « Reboot cmNOG » Team is look forward to meeting with you tomorrow afternoon.
We thank the organiser, calling your understanding for the late invitation.
Image représentant un IXP à l’aide d’un câble unique constitué de plusieurs brins.
Moins d’un an d’existence après sa mise en service, « LE POINT D’ÉCHANGE INTERNET DU GABON DÉSIGNÉ PAR L’UNION AFRICAINE COMME POINT D’ÉCHANGE DE L’AFRIQUE CENTRALE. » [1]
Le GAB-IX [2] pourra ainsi permettre à l’Afrique Centrale de se démarquer en contribuant à la réduction de la fracture numérique et l’écosystème global que constitue l’Internet s’en trouvera aussi renforcé que l’écosystème local/sous-régional avec moins de latence, se dirons-nous. Cependant, tout n’est pas aussi simple… Le défi majeur reste celui d’Africaniser le trafic Internet Interne à l’Afrique.
Ce défi pose effectivement plusieurs problèmes qui doivent être vu comme des enjeux à intégrer à l’équation de Localisation. L’un d’eux est celui du trafic dû aux échanges générés par les communications entre utilisateurs Internet vivant en Afrique. Un autre aspect du problème est lié au trafic entre les serveurs des Opérateurs de Services Internet et les Utilisateurs Internet sous-régionaux et locaux. Et puis aussi les échanges générés entre les Serveurs fournissant des services aux utilisateurs locaux/sous-régionaux et entre les équipements de routages du cœur, de la superficie et de la périphérie de l’Internet…
Le problème est juste décomposé en briques, pour une raison simple: Les échanges de paquets entre utilisateurs finaux via le canal Internet, ne sont pas directes, il y a toujours au moins un Opérateur Réseaux au milieu [Un Man_In_The_Midle plus ou moins agressif selon…]; ne serait-ce que pour fournir la connectivité de bout en bout. Cela dit, il est normalement impossible de traiter le trafic entre utilisateurs situés dans une région, sans tenir compte des incontournables intermédiaires garantissant le transport de leurs paquets. Cependant, pour avoir un meilleur aperçu, local d’un problème global, une abstraction peut-être nécessaire.
La clé est dans la mesure des ressources Internet utilisées en Afrique; puisqu’il faut pouvoir mesurer pour savoir où et quoi améliorer dans le système/écosystème et pour prendre ces décisions, il n’y a rien de plus efficace que des statistiques, produites par des mesures de l’utilisation des ressources de l’Internet.
Un serveur dont les contenus sont hébergés localement sera rapidement accessible depuis la sous région, dès l’interconnexion des Points d’Echanges nationaux au Gab-IX; mais le problème de localisation des contenus locaux restera tant qu’il n’y aura pas, sur place, des Datacenters capables d’héberger ces contenus que pourront créer les startup qui inonderont bientôt l’environnement numérique des affaires, en Afrique Central.
AfPIF, qui a conclu son forum annuel [AfPIF2015], le jeudi 27 août 2015, garde sa vision [« 80% Local Internet Traffic in Africa by 2020! »] de localisation/Africanisation du Trafic interne. Ce trafic peut être généré par les échanges entre utilisateurs finaux dans la sous-région/région, ou entre les serveurs d’applications/services(de) des organisations de la sous-région/région. Cependant il faut noter que la plupart de ces serveurs restent hébergés à l’extérieur du continent Africain. Ainsi, les nombreux Points d’Echanges Internet qui sont mis en route à travers les pays d’Afrique, à l’honneur de l’Union Africaine, à travers le programme AXIS [3], restent contre productifs sans cet additif jusqu’ici manquant. Le contenu est au centre de l’Internet, car même si le code source, l’infrastructure et les traitements sont vitaux pour l’existence de l’écosystème Internet; il n’en demeure pas moins vrai que ce sont les contenus générés qui permettent à l’Internet de Connecter les générations en simulant un monde virtuel sans frontières.
A l’heure de la convergence des objets vers l’Internet, il serait dommage/absurde d’observer une absence persistante des Africains au cœur de l’Internet des Objets tandis que les Objets eux seraient tous connectés…
C’est donc maintenant le moment d’agir, en tenant compte des quelques questions/réponses suivantes:
– Combien de temps faut-il pour mettre en route un Point d’Echanges Internet?
Rép: 6 mois au plus, selon [4].
– Combien ça coûte, la mise en œuvre d’un Point d’Echanges Internet?
Rép: 1000 US$ suffisent [5].
En vrai, en ne mettant pas en œuvre les infrastructures clés du bon fonctionnement de l’écosystème Internet local, l’Afrique renforce la fracture numérique et ralenti la croissance de l’Internet en lui donnant un double visage: celui de l’Afrique et celui du reste du monde.
(c) cmNOG | Datacenter de CAMPOST, à Yaoundé – Cameroun, 22 mai 2014
Un Data Center en Anglais ou encore Centre de Traitement et de Stockage de Données est une infrastructure capitale dans la gestion des Systèmes d’Informations distribués. il s’agit, en de plus simples mots, d’un environnement sécurisé contenant des serveurs physiques et virtuels redondants, alimentés par des sources d’énergies tout autant redondantes. Le tout maintenu à une température contrôlée par des systèmes de climatisation redondants. Un passage furtif aux alentours du Data Center de la CAMPOST [1], qui pourrait aboutir, un jour peut-être, à une visite approfondie de son infrastructure technique, nous permet d’en parler un peu ici…
Oui ! Vous l’auriez compris par vous-même: le mot clé ici est bel et bien le terme redondant. Alors c’est quoi la redondance [2] ?
Cette parenthèse s’impose bien, en effet, imaginez-vous en train d’effectuer une transaction sur l’une des interface web d’une entreprise de e-commerce[3]. Subitement, une coupure (côté serveur) de la source d’alimentation principale intervient (pour une raison malheureusement habituelle dans mon pays), qu’est ce qui se passe ? Sans REDONDANCE, la procédure serait immédiatement stoppée à votre niveau et ce contenu deviendrait inaccessible à cause de l’état subitement HS[4] du serveur où est hébergé l’application web ou un tout autre type de contenu auquel vous souhaiteriez accéder. Certainement au niveau des disques durs il pourrait y avoir alors des conséquences fatales pouvant conduire à de graves altérations, voire à la destruction ou pertes de données critiques. Il pourrait ainsi devenir impossible de trouver une trace de votre dernière transaction.
Mais NON : » Vous N’avez aucune raison d’avoir peur… » la REDONDANCE est assurée à tous les niveaux possibles. C’est ainsi que toutes les technologies physiques et virtuelles, intervenants dans le fonctionnement de cette merveilleuse Infrastructure allie des Techniques et Technologies Électroniques, Climatiques, Mécaniques capables de garantir la continuité du service et sa résilience. La Redondance, ici, permet en soi de s’assurer que: Réseaux et Systèmes n’ont presque jamais de rupture (i.e. 99,99 % up time).
Présentation superficielle du Data Center de la CAMPOST
(c) cmNOG | Datacenter de CAMPOST, à Yaoundé – Cameroun, 22 mai 2014
Le Data Center de CAMPOST est localisé dans la Ville de Yaoundé (Centre Administratif). L’édifice cubique bardé de plaques solaires abritant cette importante infrastructure se dresse, telle un mastodonte sorti de son sommeil. Elle affiche fière allure avec sa couronne constituée d’une plaque numérique rouge, où est inscrit son nom et qu’elle fait connaitre à qui sait lire ; car ses services sont présentés sur internet via un site web [5] dont l’adresse s’affiche également.
Les services proposés par ce datacenter sont listés sur le site web de l’institution à la section Business Solutions, à côté des sections Produits Postaux et Produits Financiers comportant les autres services offerts par la CAMPOST parmi lesquels: le courrier postal, la boîte postale, les colis postaux, l’envoie express de colis et d’autres services à valeurs ajoutées comme le transfert d’argent, le crédit scolaire, l’épargne postale, le publipostage. Ainsi l’offre Business de CAMPOST, au profit du développement de l’économie numérique, comprend les services suivants :
HÉBERGEMENT, SERVEURS ET APPLICATIONS;
CALL CENTER;
TÉLÉSURVEILLANCE;
INTERCONNEXION DES SITES CLIENT;
TÉLÉPHONIE IP;
VIDÉOCONFÉRENCE.
Avec de telles offres de services disponibles en local, on s’étonnera de retrouver la plupart des contenus des organisations Camerounaises; hébergés dans des serveurs localisés hors de l’Afrique. Mais le défi est à plusieurs niveaux: il y a certes la nécessité de localisation de contenus créés au Cameroun, il y a aussi celui de la qualité de service de l’offre d’hébergement locale. Mais il y a par dessus tout cela, l’absence à ce jour d’un point d’échanges pour valoriser véritablement les contenus locaux hébergés en locale.
Situé juste en face de la Délégation Régionale de L’Enseignement Secondaire ; sur la rue du Musée National, tout près du Palais de Justice ; lorsque vous vous y rendrez, vous la remarquerez. Peut-être souhaiterez-vous alors la visiter de plus près ; dans ce cas nous en reparlerons… Car figurez-vous que l’accès à un data center est très sélectif; et même lorsque vous y possédez des serveurs physiques, il vous faut vous soumettre à une procédure de sécurité souvent longue et scrupuleuse pour y avoir accès.
Armez-vous juste d’un peu de patience, le cmNOG s’apprête déjà à organiser une visite dans les méandres de cette Infrastructure qui fait honneur à notre pays. En vous joignant à cette initiative, déjà implémentée une fois dans le cadre du Programme « Mieux Connaître les Infrastructures Techniques du Cameroun » (dont le projet pilote a permis de conduire une visite guidée de l’Infrastructure Technique du Data Center de MTN Business Cameroon à Yaoundé). Vous ne manquerez pas l’opportunité d’être parmi les premières personnes à entrer dans cette Infrastructure dont nous pouvons être fiers. Tout ce que vous avez à faire, c’est de manifester votre intérêt par un commentaire libre à la suite de ce billet. Veuillez indiquez votre AdEl[6] dans le formulaire, sans inquiétude, car elle ne sera pas publiée 🙂 ; sinon, attention au pourriel ou spam.
Il est important de noter que parmi les objectifs d’une telle initiative, il y a le souci de contribuer à l’édification d’un véritable environnement/écosystème favorable au développement des Contenus Locaux. Ainsi les datacenters entrent dans l’aspect infra-structurel de cet écosystème au sein duquel nous pouvons rencontrer des infrastructures clés telles que des Points d’Echanges Internet[7] en plus des Politiques et lois encadrant la Gouvernance du secteur de l’économie numérique. Mais il ne faut pas oublier un aspect très déterminant, celui de la localisation des capacités, qui n’est rien d’autre que l’acquisition des compétences, par les acteurs locaux, à travers l’appropriation des capacités nécessaires au déploiement d’un écosystème local, favorable au développement, des contenus numériques. Au Cameroun, ce n’est pas encore ça ! Cependant, il faut rester optimiste et se joindre aux initiatives volontaires existantes.
Le cmNOG t’invite donc à te joindre à ses initiatives pour ensemble contribuer au développement durable de l’Ingénierie Réseaux au Cameroun. Comment rejoindre le cmNOG ? Tout est dans la section A propos de (About) cmNOG, que vous trouverez plus bas.
Merci pour votre visite, sur ce blog !
D’autres Photos prises à la volée…
(c) cmNOG | Datacenter de CAMPOST, à Yaoundé – Cameroun, 22 mai 2014(c) cmNOG | Datacenter de CAMPOST, à Yaoundé – Cameroun, 22 mai 2014(c) cmNOG | Datacenter de CAMPOST, à Yaoundé – Cameroun, 22 mai 2014(c) cmNOG | Datacenter de CAMPOST, à Yaoundé – Cameroun, 22 mai 2014(c) cmNOG | Datacenter de CAMPOST, à Yaoundé – Cameroun, 22 mai 2014
cmNOG, entendu Cameroonian Network Operators Group, en langue anglaise n’est rien d’autre que le Groupe des Opérateurs Réseaux Camerounais ; une association de fait au service de l’ingénierie réseaux camerounaise, œuvrant pour le développement durable de l’écosystème des télécommunications au Cameroun. En dehors de ses blogs [ https://cmnog.wordpress.com |http://www.blog.cmnog.cm ], le cmNOG a une présence internet variée et peut être contacté via son site web, sa liste de diffusion actuellement logée ici [ http://listes.cm.auf.org/cgi-bin/mailman/listinfo/cmnog/ ], ou encore via les réseaux sociaux. Notamment en aimant la page facebook et/ou en suivant le compte twitter.
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[1] Cameroon Postal Service
[2] Duplication volontaire des infrastructures ou des applications pour garantir la continuité de service en cas de panne d’un des équipements ou d’une application.
[3] Commerce Electronique
[4] Hors Service
[5] Uniform Resource Locator
[6] Adresse Electronique
[7] IXP | Internet eXchanges Point
[8] BP – Bande Passante